Laboratoire de développement instrumental et de méthodologies innovantes pour les biens culturels

L’approche consiste à développer des méthodologies d’analyse et d’imagerie physico-chimique les moins invasives possibles afin d’obtenir des informations pertinentes sur l’identification, la provenance, les procédés de fabrication des matériaux constitutifs des œuvres d’art et des objets archéologiques ainsi que sur leur état de conservation. La conservation de l’intégrité des objets pendant et après l’analyse est un point clé ors de la mise au point des nouvelles méthodologies. Les techniques couramment employées dans un environnement d’analyse sécurisé sont multimodales, résolues à différentes échelles sur une à trois dimensions, permettant l’analyse et l’imagerie des différentes composantes présentes dans les matériaux complexes des objets, parfois sous forme de couches stratigraphiques de l’ordre de quelques micromètres. La gestion d’un grand instrument, de l’accélérateur de particules AGLAE avec deux lignes de faisceau fait partie intégrante de l’activité du Lab-BC.

Les activités de l’unité s’articulent autour de deux axes thématiques :

1/ Développement instrumental sur la plateforme dédiée à l’analyse par faisceaux d’ions et d’autres dispositifs d’analyse fixes et portables complémentaires à base de rayons X. La plateforme de l'Accélérateur Grand Louvre d'Analyse Elémentaire AGLAE est unique au monde de par son implantation dans un musée et ses activités exclusivement dédiés aux recherches sur les biens culturels

2/ Développement de nouvelles méthodologies de recherche interdisciplinaires intégrées et (éco)-responsables dans le domaine du patrimoine culturel

L’organisation du travail de l’unité intègre aussi deux axes transversaux :

A- Poursuivre la transition numérique en améliorant la gestion des données analytiques produites lors des différentes analyses physico-chimiques, stocker de façon accessible et pérenne les données, développer des logiciels adaptables et libres, intégrer la réflexion sur les formats et les standards de façon à générer un véritable patrimoine numérique en sciences du patrimoine.

B- Fournir des protocoles automatisés et standardisés de traitement des données spectrales et d’imagerie adaptables et libres d’accès (données spatialisées).