Avec l’IFCEN, l’Université Sun Yat-sen (à 80 km au sud de Canton) forme des spécialistes sur le modèle des écoles d’ingénieurs hexagonales. L’objectif est de répondre aux besoins croissants de l’industrie nucléaire chinoise. Si au départ le projet de l’IFCEN a été porté par les industriels : AREVA, EDF, Bureau Veritas et le Chinois CGN, un consortium universitaire s’est créé en 2009 en France, regroupant Chimie ParisTech, l’Ecole des Mines de Nantes, l’Ecole de Chimie de Montpellier, l’INSTN et Grenoble INP.
L’université Sun Yat-sen (SYSU) de Canton est l’une des meilleures universités chinoises, établie dans la région où se construisent la majorité des centrales nucléaires du pays.
Une formation d’excellence pour le nucléaire chinois
Après 5 mois d’apprentissage intensif du français, débutent les 3 années du cycle préparatoire qui s’apparentent à une classe préparatoire aux écoles d’ingénieurs françaises. Les élèves commencent le cursus d’ingénieur la 4e année. Le cursus a été accrédité par la CTI en 2015 et il peut accueillir de 110 à 120 étudiants.
En parallèle, le ministère chinois de l’enseignement exige que les étudiants présentent un mémoire de bachelor à la fin de leur 4e année et un autre de Master à la fin de la 6e année afin de garantir la reconnaissance du diplôme en Chine.
Des enseignants de Chimie ParisTech contribuent à la formation de élèves sur place. Ainsi tous les ans 5 cours sont délivrés sur place par différentes équipes.
Une opportunité pour les élèves de Chimie ParisTech
En 2019, l’école a mis en place un parcours spécifique avec l’IFCEN dans le cadre du cycle ingénieur. Les élèves de 2e année peuvent suivre au 2e semestre des cours à l’IFCEN et effectuer leur stage via cette « option nucléaire à l’IFCEN ».