Laura Trapiella Alfonso, lauréate de l’appel à projet Emergence@INC2024 du CNRS
Laura Trapiella Alfonso, enseignante chercheuse à l’Institute of chemistry for life and health sciences (UMR 8060 CNRS/ CHIMIE PARISTECH – PSL) au sein de l’équipe Synthesis, Electrochemistry, Imaging and Analytical Systems for Diagnosis Team (SEISAD) fait partie des 12 lauréats du prestigieux Emergence@CNRS pour 2024. Son projet s’intitule « Etude Approfondie des Propriétés Structurales et Physicochimiques des Carbon Dots Dopés avec du Fer dans Milieux Physiologiques pour le Diagnostic – App-CDFe ».
Emergence@CNRS, un appel à projets en soutien aux jeunes chercheurs en chimie. Pour la 7eme édition consécutive, l’Institut de Chimie du CNRS propose une action prioritaire en faveur de l’émergence. L’objectif de cet appel consiste à mieux accompagner les chargés et chargées de recherche ou maîtres et maîtresses de conférences en finançant une bourse postdoctorale pour un projet novateur par rapport à l’état de l’art et en encourageant la prise de risque. Les lauréats bénéficient d’un financement pour un stagiaire postdoctoral pour une durée de 18 mois et d’un soutien financier.
Dr. Laura Trapiella développe sa recherche autour du domaine des Nanosciences Analytiques pour le diagnostic et la thérapie, à l’interface de la chimie de synthèse et la chimie analytique, la biochimie, l’imagerie optique, la micro-fluidique, et la recherche clinique et translationnelle. Et ce, toujours avec l’intérêt de comprendre les aspects fondamentaux qui permettront de mieux développer, comprendre, et appliquer des nouveaux outils analytiques pour répondre aux enjeux sociétaux de la santé et l’environnement.
Ce projet Emergence@CNRS 2024 se focalise sur la recherche des alternatives qui minimisent les impacts humains et environnementaux dus à l’utilisation accrue des agents de contraste d’imagerie clinique basés sur des complexes de gadolinium. Ainsi, il est apparu que l’apport de nanomatériaux à base de carbone dopés avec du fer comme alternative au gadolinium a toute sa place pour répondre à cette problématique.
Plus concrètement, le projet vise à étudier les implications du positionnement du fer, son abondance et état d’oxydation dans la structure des « carbon dots » sur ses propriétés et sur son adéquation aux différentes applications biomédicales telles que l’imagerie multimodale (optique et résonance magnétique) ou encore la photothérapie.
Le postdoctorant, en cours de recrutement, présentera un profil dans le domaine des nanosciences avec des compétences dans la caractérisation physicochimique et structurale et avec une orientation dans des applications biomédicales. Son arrivée est attendue pour le mois d’avril.
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