Journée internationale de la femme ingénieure : découvrez le portrait de Clothilde Perez

Formation ingénieur
23 juin 2021
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A l’occasion de la journée internationale des femmes ingénieures le 23 juin, découvrez le portrait inspirant de Clothilde Perez. Diplômée du cursus ingénieur à Chimie ParisTech – PSL (promo 2020) et créatrice de la start-up KOYA qui propose des programmes d’accompagnement à la transition écologique, Clothilde nous explique son engagement en tant que femme ingénieure et entrepreneure. 

De Chimie ParisTech – PSL à la création de Koya.  Clothilde Perez a intégré Chimie ParisTech – PSL après deux années de CPGE en PCSI-PC*, avec l’objectif de devenir ingénieure chimiste en parfumerie. En deuxième année d’école, elle a effectué une alternance chez L’Oréal. Ce fut l’occasion d’avoir une première expérience très professionnalisante, dans un grand Groupe, leader mondial sur le marché cosmétique.

« Cette expérience m’a montré que mon parcours professionnel devait être réorienté, et que je ne pouvais plus me destiner à travailler dans l’industrie cosmétique. Par ailleurs, le fonctionnement des entreprises conventionnelles ne semblait ne pas vraiment me correspondre, tant sur le plan organisationnel que sur les notions d’engagement ou de valeurs ».

Et c’est à ce moment de bascule que l’idée de Koya a germé. D’abord, Clothilde a commencé à y travailler le soir et le week-end, en parallèle de ses études et de son alternance. Puis, avec l’aide de ses professeurs de Chimie ParisTech – PSL, elle a intégré Enactus, une association spécialisée dans l’entrepreneuriat étudiant qui l’a accompagnée dans la découverte et la compréhension du monde de la création d’entreprise. Petit à petit, Clothilde a ainsi pu réorienter son parcours vers une spécialisation en entrepreneuriat grâce aux cours dispensés en troisième année à l’école. Enfin, l’obtention du Statut National Etudiant Entrepreneur à PSL – Pépite lui a permis de réaliser son stage de fin d’études en création d’entreprise, et de continuer à ce jour à être étudiante, tout en étant déjà diplômée de Chimie ParisTech – PSL (promo 2020).

Être ingénieure pour faire des sciences appliquées. Son souhait de devenir ingénieure recoupe plusieurs raisons. Tout d’abord, sont attrait pour les sciences et qu’elle souhaitait tant que possible faire des sciences appliquées. Ensuite, Clothilde poursuit :

« parce que mes parents m’ont très tôt parlé de ce métier, relativement à mes résultats scolaires et à mon tempérament. Enfin, lorsque j’étais en 3ème, j’ai participé à un atelier d’orientation au cours duquel nous devions exprimer notre souhait professionnel (travailler sur la création de parfums en ce qui me concernait), et un logiciel nous donnait des pistes de métiers existants pour atteindre cet objectif, ainsi que les études à mener. C’est ainsi que j’ai découvert le métier d’ingénieur chimiste, et que j’ai eu connaissance de Chimie ParisTech – PSL, qui était la première école d’ingénieur plébiscitée par le logiciel. Après quelques recherches, j’ai décidé d’orienter mes choix d’études en conséquence ».

 

Être femme ingénieure et femme entrepreneure, une place à conquérir. Clothilde précise qu’elle ne s’est jamais m’être sentie discriminée du fait d’être une femme dans son parcours étudiant, et le fait d’avoir été admise dans une école d’ingénieurs chimistes a beaucoup aidé puisque les promotions de l’école sont très mixtes. En revanche, elle admet que le métier d’ingénieur est encore très masculin en France, et c’est encore plus le cas du métier d’entrepreneur. Une fois diplômée, elle a beaucoup plus ressenti cette séparation entre les hommes et les femmes. Ainsi, dans l’entrepreneuriat, il est très difficile de se faire une place en tant que femme et les rôles de décisionnaires sont encore trop associés aux hommes dans l’imaginaire collectif. Cependant, les mentalités évoluent parce que les femmes sont de plus en plus nombreuses à s’intégrer aux communautés d’ingénieurs et d’entrepreneurs, selon Clothilde.  

« Alors aux plus jeunes qui hésitent, je dirais qu’il ne faut pas avoir peur de s’engager. C’est un combat quotidien, et le chemin est peut-être plus sinueux que pour nos collègues masculins, mais il est aussi plus formateur, plus riche en apprentissages. Les compétences acquises tout au long du parcours, tant sur le plan technique que sur le plan humain sont précieuses, et elles nous renforcent jour après jour ! »

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