Ingénieur et docteur, découvrez le parcours brillant de Jiupeng Du

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22 juillet 2022
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Après un Bachelor en Chemical Engineering à Beijing University of Chemical Technology (BUCT), puis un diplôme d’ingénieur à Chimie ParisTech-PSL, Jiupeng Du poursuit son doctorat à l’Université de Marseille. Aujourd’hui, il vient d’être recruté comme Maître de Conférences à Centrale Marseille. Découvrez l’excellence de son parcours !

  • Pourriez-vous rappeler brièvement votre parcours ? 

 En 2015, j’ai terminé ma licence en génie chimique à BUCT  où j’ai découvert le projet BUCT- Chimie ParisTech – PSL pour un diplôme d’ingénieur par le département international de BUCT. J’y ai ensuite choisi de poursuivre mes études d’ingénieur de 2015 à 2017. Après un stage de fin d’études à L’Oréal (Shanghai) et étant très intéressé par le domaine de la cosmétique, j’ai décidé de revenir en France pour réaliser à Marseille au Laboratoire de Mécanique, Modélisation & Procédés Propres (M2P2- UMR7340) de l’Université de Aix Marseille une thèse dont le sujet portait sur le développement d’écrans solaires non toxiques.

  • Que vous a apporté votre Bachelor à BUCT ? A-t-il été une passerelle forte pour intégrer Chimie ParisTech – PSL dans le cursus ingénieur ? 

Tout d’abord, BUCT m’a permis de découvrir, pendant mes études de licence, la formation d’ingénieur en France dont le modèle est assez unique. Pendant les deux premières années d’études en licence scientifique à BUCT, nous avons acquis les connaissances de base en mathématiques, physique et chimie. A cela s’ajoute une spécialité au choix relevant du génie chimique ou du génie des matériaux pour les deux dernières années d’études. Ainsi grâce aux formations générales et approfondies de BUCT, j’ai pu intégrer le cursus ingénieur de Chimie ParisTech – PSL.

  • Vous avez été recruté dans le cadre de l’accord BUCT et de Chimie ParisTech – PSL, pouvez-vous nous en dire davantage ? 

 En 2014, BUCT avait déjà établi des projets internationaux avec certaines écoles d’ingénieurs françaises comme Chimie ParisTech – PSL et Polytech Orléans. Je me souviens que le Prof. Christophe THOMAS était venu à BUCT en 2015 pour présenter le projet Chimie ParisTech – PSL aux étudiants de Bachelor. Pour y être recrutés sur dossier, nous avons dû soumettre nos relevés de notes, notre test de langue, notre CV et une lettre de motivation via le département international de la BUCT. Après avoir reçu un résultat favorable de la part de l’école, nous avons dû suivre 500 heures de formation en français à l’université de Tsinghua. En général, Chimie ParisTech – PSL retient 1 à 2 candidats par an.

  •  Ensuite, quelle a été selon vous, la plus-value d’être ingénieur/Docteur pour votre recrutement académique ? 

 L’obtention d’un doctorat est obligatoire pour décrocher un poste permanent d’enseignant-chercheur comme celui d’un MCF (maître de conférences) ou d’un CR (chargé de recherche). La formation d’ingénieur à Chimie ParisTech – PSL est assez généraliste durant la première et la deuxième année. Les cours de génie des matériaux et de génie des procédés, d’informatique et de technologie de caractérisation analytique, m’ont tous servi durant ma thèse. Par conséquent, mon travail de thèse a été remarqué comme étant très multidisciplinaire par les rapporteurs, ce qui a renforcé ma capacité à réaliser différents sujets de recherche, y compris la science des polymères et des interfaces, la dynamique des fluides et le génie des procédés. Cette multidisciplinarité a été la clé pour obtenir cette position académique par la suite. Aussi, il me semble que mon diplôme d’ingénieur a constitué un plus pour obtenir ce poste lui-même rattaché à l’école d’ingénieurs Centrale Marseille.

  •  Quels sont les atouts de votre formation à forte coloration internationale pour votre poste actuel ? 

 A l’avenir, pour la partie recherche, je projette de coopérer non seulement avec l’industrie mais aussi avec le milieu académique français et chinois. En plus de Chimie Pékin, nous avons aussi Centrale Pékin. Par exemple, nous pouvons envisager de co-superviser les étudiants en doctorat et partager les ressources de recherche. Sur un plan personnel, un atout majeur de mon profil est de pouvoir lire et communiquer en français, chinois et anglais. Enfin, le service des relations internationales de Centrale Marseille m’a déjà contacté pour que je m’implique dans le recrutement des élèves chinois à l’école.

  •  Quels sont vos projets pour la suite ?

 Dans un souci permanent d’amélioration, j’aspire à conforter mes compétences de chercheur en faisant des séjours à l’étranger pour collaborer sur des études d’applications très avancées, en tant que chercheur invité. Ainsi, dans le futur, si l’opportunité se présente et si l’école l’approuve, je postulerai pour une mobilité internationale d’enseignant-chercheur. Je pense notamment à l’Université d’Harvard où exercent des chercheurs reconnus dans le domaine de la microfluidique. Travailler avec des experts mondiaux insufflera de nouvelles idées et permettra d’élargir la portée de mes projets scientifiques.

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