Guillaume Lefevre, lauréat de la médaille de bronze Talents CNRS 2023

Distinction / Recherche
3 avril 2023
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Déjà lauréat d’un ERC Starting Grant (2020-2025) pour son projet DoReMI (DOminating REdox Mechanisms in Iron-mediated C-C bond formations : reactivity, new paradigms and applications) portant sur l’optimisation des propriétés rédox de nouveaux complexes de fer appliqués à la création de liaisons C-C, Guillaume Lefèvre est également lauréat de la Médaille de bronze Talents du CNRS 2023, et du prix de la Division de Catalyse de la SCF 2023. Cette distinction récompense notamment ses recherches en chimie organométallique et en catalyse homogène.

Portrait. Docteur de l’ENS, Guillaume Lefèvre intègre d’abord le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA, équipe du Dr. Thibault Cantat) en tant que Chargé de Recherches (CNRS) en septembre 2014. Puis en 2019, il rejoint Chimie ParisTech – PSL au sein du laboratoire i-CLeHS dans l’équipe Catalysis, Synthesis of Biomolecules and Sustainable Development (CSB2D, équipe du Dr. Virginie Vidal) où il développe de nouveaux projets liés à la réactivité des métaux non-nobles en catalyse, avec un intérêt particulier pour la chimie du fer et pour l’utilisation de méthodes physiques appliquées à la compréhension des mécanismes impliqués dans ces transformations.

Recherches actuelles. Aujourd’hui, Guillaume Lefèvre travaille sur la mise au point de nouvelles espèces organométalliques du fer particulièrement réactives, dont il étudie les propriétés en catalyse. Un de ses objectifs est d’utiliser ces espèces dans des processus applicables en synthèse organique, pouvant pour certaines conduire à l’obtention de cibles d’intérêt industriel.

 Résultats récents. Récemment, Guillaume Lefèvre et ses collaborateurs ont décrit dans la revue ACS Catalysis la synthèse et l’utilisation d’un complexe de fer non-innocent d’une stabilité exceptionnelle ainsi que ses applications en catalyse. Ces objets, se comportant comme des réservoirs d’électrons, tendent habituellement à très vite se décomposer, ce qui n’est pas le cas de cet exemple. D’autres applications sont actuellement en cours de finalisation. Guillaume Lefèvre explique :

« La démarche que je souhaite suivre dans mes recherches est d’attacher avant tout une grande importance à la compréhension des mécanismes réactionnels en catalyse organométallique afin d’exploiter ensuite au maximum les propriétés d’un système moléculaire donné. Je suis bien sûr très heureux que cette démarche soit mise en avant par le CNRS, et je tiens surtout à remercier l’ensemble des collègues et étudiants avec qui j’ai pu travailler ces dernières années dans le cadre de ces projets ».

Références de publications : ACS Catalysis 2023, 13, 4882−4893; Dalton Trans. 2022, 51, 10674-10680; Organometallics 202140, 19, 3253-3266; Inorg. Chem. 2021, 60, 7991-7997.

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Photo : © Sabrina Nehmar